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Prix d’art urbain Pébéo-Fluctuart : Theic

08/07/2022

À l’occasion de la 6e édition du Concours International organisé par Pébéo, rencontre avec Theic

Pouvez-vous vous présenter et présenter votre pratique artistique ?

Mon nom est Camilo Nuñez a.k.a. THEIC, je suis peintre depuis 12 ans, j'ai commencé à peindre dans les rues de Montevideo avec mon amie Fitz, avec elle nous avons formé le Colectivo Licuado, au fil des années, j'ai également commencé à travailler en atelier pour peindre des œuvres de petit format. Avec Colectivo Licuado nous réalisons uniquement des peintures murales aux quatre coins du monde depuis 2013, nous avons peint en Asie, en Amérique et en Europe. Au cours de l'année et demie écoulée, j'ai lancé un projet concernant ma vision de la masculinité, ce projet s'appelle Me, Masculine ? Le projet a débuté par une peinture numérique, mais au début de l'année, j'ai commencé à travailler dans un espace 3D avec une sculpture physique.

Que voulez-vous exprimer à travers votre travail ?

Je veux exprimer des sentiments, des émotions et des situations que j'ai vécus ou que des amis ou des membres de ma famille m'ont racontés. Je suis également un amoureux de la mythologie grecque, j'essaie donc d'apporter ces vieilles histoires (mythes) mais avec une touche contempo-raine, les mythes m'inspirent et m'aident à comprendre l'être humain. Qui sont les personnes représentées sur vos peintures ? Quelle est votre inspiration pour ces por-traits ? Près de 90 % des personnes représentées sur mes peintures sont des amis ou des proches, les 10 % restants sont des autoportraits.
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Qui sont les personnes représentées sur vos peintures ? Quelle est votre inspiration pour ces por-traits ?

Près de 90 % des personnes représentées sur mes peintures sont des amis ou des proches, les 10 % restants sont des autoportraits.

Vos œuvres ont-elles un lien direct avec le lieu où elles sont réalisées ?

Les œuvres que nous réalisons avec le Colectivo Licuado ont toujours un lien direct avec le lieu où nous allons peindre, mais lorsque je peins seul, j'essaie de suivre mon chemin personnel et de laisser un peu de côté le lieu à intervenir.

Connaître le public, les passants, les habitants est important pour vous. Y a-t-il des conversations ou des rencontres qui ont eu un impact particulier sur vous ?

L'un des aspects les plus agréables de l'art de rue est d'apprendre à connaître les personnes qui vivent près de l'endroit où je travaille, ce qui génère des conversations très agréables et des échanges moins agréables, mais je peux dire que 95 % des commentaires que j'entends pendant que je peins sont très positifs. Il m'arrive aussi très souvent de ne pas pouvoir communiquer avec les personnes qui viennent me parler lorsque que je peins, car nous ne partageons pas la même langue, c'est là qu'intervient un peu le "langage corporel".

Qu'est-ce qui vous a incité à postuler pour ce prix d'art urbain ?

J'aime participer à des prix et à des concours, j'ai l'impression qu'il n'y a rien à perdre et j'aime vrai-ment que mes œuvres soient visibles dans différentes parties du monde.

En octobre dernier, vous avez présenté votre première exposition personnelle en France. Avez-vous d'autres projets de prévus ou que vous souhaitez voir se réaliser à l'avenir ?

L'année dernière, je n'ai pas pu présenter mon exposition en France... Mes dernières expositions ont eu lieu en mars à l'EAC (espace d'art contemporain) de Montevideo, en Uruguay, et en avril à la galerie Improper Walls de Vienne, en Autriche

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